Depuis la Seconde Guerre mondiale, plusieurs juridictions internationales ont été créées dans le monde, en réponse aux crimes internationaux qui ont été perpétrés. Elles sont connues du grand public. Elles ne constituent toutefois pas la seule réponse. Différents processus peuvent être mis en place par les sociétés qui ont fait face à des crimes de masse, des dictatures et/ou des violations graves et répétées des droits humains afin de constituer un état de droit et trouver les conditions d’une paix durable.
Cette diversité, regroupée sous le vocable de justices transitionnelles, s’articule en 5 branches qui peuvent intervenir de manière concomitante ou tout à fait indépendante :
- La recherche de la vérité à travers par exemple la mise en place de Commissions de vérité et/ou de réconciliation.
- L’établissement de la responsabilité des auteur·ices de crimes par l’engagement de poursuites judiciaires ou des modes alternatifs de résolution de conflits.
- L’analyse de l’ensemble des réparations possibles.
- Les garanties de non-répétition par le biais de réformes institutionnelles.
- La mémorialisation par les démarches artistiques et la création de lieux de mémoire.
- Enseignant: Béatrice Chapaux
- Enseignant: helene lozet
- Enseignant: Aude Merlin
- Enseignant: RCN ong
- Enseignant: Valérie Rosoux
- Enseignant: Sylvie Sarolea
- Enseignant: Damien Scalia
- Enseignant: Pierre Vincke